jeudi 8 décembre 2011

long time no see

Presque deux mois sans nouvelle, mais mais mais, qu’est-ce qui se passe?

D’abord pour ceux qui se demande, mon combat avec les punaises semble s’être terminé par une évidente victoire. Après avoir exécuté tous les conseils de l’exterminateur à la lettre, je crois bien avoir réussi à m’en débarrasser, je me tiens les pouces (c’est la version suisse de «je me croise les doigts»).

Ensuite, plusieurs malheureux événements sont arrivés, ce qui fait que j’ai eu plein de petits problèmes à gérer ces dernières semaines. Genre ma coloc qui m'envoie un texto le 30 sept pour me dire qu'elle déménage le lendemain (!!!). Après un instant de panique j'ai cherché (et trouvé!) sur un site d'annonces classées un étudiant qui voulait louer une chambre. Mon nouveau colocataire depuis le mois d'octobre se nomme Pierre-Louis et est un jeune ingénieur français qui avait besoin d'une chambre près de son travail pour s'éviter les deux heures de route chaque matin. Après deux mois je peux dire que la colocation se passe bien (même si il me reprend sur mon français... on dit pas des "bas" on dit "chaussette" ça l'air), il rentre chez lui tous les week-ends et on a pas de conflits d'horaire pour la salle de bain :)


Puis finalement, j'ai passé presque trois semaines chez moi, à Québec. J'ai pas raconté ici ce voyage parce que je trouvais pas ça intéressant de vous parler de grasse matinée et de repas au restaurant :P Je n'ai pas fait que ça quand même, en vingt jours j'ai eu le double de la durée des vacances de l'année dernière pour passer du temps avec famille et amis :) J'ai bien profité et je peux vous dire que ça n'a fait que confirmer mon désir de revenir.

Petit scoop, ce sera pour 2012.

lundi 26 septembre 2011

Cinque Terre & la Sérénissime

Au début du mois j'ai expérimenté une autre façon de voyager.
Je suis partie avec mon sac à dos faire une randonnée sur plusieurs jours en Italie.

J'ai pris le train de Lausanne jusqu'à Levanto avec une connection à Milan. Levanto est une petite municipalité de la région italienne de la Ligurie. Elle se situe près de Gênes, juste un peu plus au sud sur la côte. À partir de là, il est possible de marcher entre les villages du parc national des Cinque Terre (prononcer tchingkoué térré). À l'office du tourisme, j'ai acheté une carte d'accès pour les sentiers incluant les trajets en trains illimités entre les villages. On m'a expliqué que les chemins sont payant sauf celui reliant Levanto à Monterosso (le 1er village) mais que ce dernier est plus long et assez difficile. Comme je ne suis pas particulièrement équipée pour la randonnée en montagne, j'ai décidé de rester visiter Levanto et commencer la randonnée le lendemain.

Avec ma carte, j'ai donc pris le train jusqu'à Monterosso au petit matin. J'ai rapidement fait le tour de ce petit village avant de me diriger vers la montagne pour trouver le sentier. Dans ma tête, sentier ça sonnait comme petit chemin plat balisé pour une promenade dans le bois. Hey bien pas en Italie! Le trajet commence par une montée de quelques kilomètres en zig zag dans la montagne sur un chemin au relief accidenté avec d'un côté la montagne et de l'autre la falaise! Fallait enjamber les roches, monter en se tenant aux arbres tellement c'était à pic des fois, s'encastrer dans la montagne si on croise des gens à contre-sens (parce que le sentier laisse passer une personne et demie à la fois!) tout ça en traînant la moitié de son poids sur son dos. J'ai sué ma vie je vous raconte pas! Mais arrivée au plus haut la vue est tellement belle qu'on oublie ce qu'on a dû faire pour être là. C'était humide mais je pouvais quand même avoir un apperçu des cinq villages le long de la côte.


J'étais bien contente après deux heures de marche au soleil de voir apparaître le 2e village. Dans la descente vers Vernazza, le sentier passe à travers les vignobles pour finir sur le bord de la mer. J'ai regretté de pas avoir amené mon maillot! Je me suis arrêtée pour manger, remplir ma bouteille d'eau et faire une rapide visite du village avant de repartir.


Le sentier entre Vernazza et Corniglia est celui que j'ai trouvé le plus facile parce qu'il monte un tout petit peu au début, a un bout sur le plat et descend longtemps à travers les oliviers. Par contre, c'est le plus petit village donc pas grand chose à voir. Je n'y suis pas restée longtemps.



À Corniglia, j'ai poursuivi mon chemin en descendant les 377 marches pour atteindre la gare de train, bien heureuse d'avoir fait le trajet du nord au sud (et pas le contraire pour ne pas avoir eu à montrer tous ces escaliers!). Le sentier jusqu'à Manarola étant fermé, j'ai fait le trajet en train. C'est le village que j'ai trouvé le plus photogénique. J'ai choisi un restaurant à cause de sa terrasse donnant sur le port pour souper devant le coucher de soleil.


En fin de soirée j'ai pris le train jusqu'à La Spezia où j'avais réservé un hôtel. J'aurais voulu en prendre un dans un des cinq villages mais comme j'étais encore en haute saison, tout était déjà plein. Le lendemain je suis retournée à Manarola pour faire la dernière partie du trajet. Ça m'a pris moins de 30 minutes pour faire la distance de Manarola à Riomaggiore. La Via Dell'Amore est un chemin pavé à flanc de montagne avec plein de petits points d'observation vers la mer. Comme il pleuvait, je ne me suis pas attardée. J'ai fait le tour du 5e village juste à temps avant que l'averse ne commence. Je suis donc retournée à La Spezia attendre mon train pour Venise.

Je sais, je sais, ceux qui me connaissent savent que j'ai toujours dit que j'irais à Venise en voyage de noces... J'ai triché. J'ai tellement lu d'articles disant qu'un jour ce sera innondé que j'ai pas voulu prendre la chance d'attendre. J'y suis allée seule en plus!
Mon train est arrivé à 18h30 après 3h30 de trajet et en sortant de la gare, le panorama ressemblait déjà aux images de cartes postales. J'ai marché un peu sans but mais j'ai eu vite envie de trouver mon hôtel pour déposer mon sac à dos. J'ai cherché avec les indications google map que j'avais sorties mais je ne trouvait pas donc j'ai demandé mon chemin. La dame m'a dit que la traduction du nom de rue de l'hôtel voulait dire «ruelle des bateaux» et qu'il y en a une dizaine dans chaque quartier (!!!), le mieux serait de chercher avec le numéro civique! Ok... Ça m'a pris trois heures, sans exagérer, pour trouver!! J'ai rencontré plein de cul-de-sac et des fois j'arrivais devant un canal mais tout un pâté de maison me séparait du pont que je devais prendre juste un peu trop à ma droite. J'étais déçue de tout avoir vu, tsé en trois heures à me perdre, je suis passée devant tous monuments à voir. Comme si c'était pas assez, il s'est mis à pleuvoir. J'avais des souliers à semelles lisses, je peux vous dire que sur des ruelles en pierres polies par des milliers d'année de piétons, ça glisse!!! Pis pourquoi c'est toujours dans ces moments là qu'on a envie de pipi?? Grrr! Finalement, j'ai trouvé l'hôtel à 22h en me rendant compte que j'étais passée devant la rue des milliers de fois. Je dis rue pis ça mérite même pas ce nom, mon sac et moi on passait de justesse entre les deux bâtiments! J'ai eu envie de virer de bord parce que j'étais tannée pis ça m'inspirait pas. L'auberge de jeunesse prenait un étage d'un ancien musée reconverti en logements. Quand on m'a donné ma chambre, j'ai mangé des nectarines et une barre tendre en guise souper parce que j'étais trop fâchée et j'avais peur de me perdre encore pour ressortir. J'ai pris une bonne douche et je me suis mise au lit.


Comme j'avais pas mal tout vu en tournant en rond la veille, je suis partie sans but ce matin-là. À la lumière du jour, mon hôtel était proche du pont Rialto finalement. J'ai vite oublié la déception de la veille en marchant dans les ruelles du quartier San Marco. Tout est beau à Venise, même les vieux bâtiments pourris! Comme toute bonne fille, je suis entrée dans d'innombrables boutiques d'artisans de masques et d'objets en verre de Murano (qui est une île près de Venise). J'aurais voulu faire une balade en gondole mais je trouvais ça trop pathétique de le faire seule. Surtout avec tous les touristes qui photographiais les gondoliers. Le soir, je suis entrée dans un petit resto au détour d'une ruelle pour y goûter les raviolis à l'espadon, sauce poivron et basilic, mmm. De retour à l'auberge de jeunesse, d'autres filles étaient arrivées. J'avais choisi ce dortoir à cause de la salle de bain privée, c'était pu bin bin privé. Une seule salle de bain/toilette pour SIX filles... vraiment pas une bonne idée! J'ai attendu loooongtemps qu'elles se préparent pour pouvoir prendre une douche. Le lendemain, il y avait plusieurs autres lits dans la chambre quand je me suis réveillée. Une des filles m'a dit que c'était parce qu'elle avait vu des punaises de lit sur son oreiller et avait changé de lit. On a averti le responsable avant de sortir trouver de quoi déjeuner. J'ai trouvé mon bonheur au marché du Rialto. Puis j'ai poursuivi ma visite dans les quartiers plus éloignés que je n'avais pas vus. Je me suis couchée tôt car six heures et quelque de train m'attendait le lendemain.



Au retour, j'ai travaillé deux jours en 12h avant de me rendre compte que j'avais plein de piqûres sur les bras et les jambes. J'ai ramené des punaises de lit! Bien que j'en ait jamais vu dans mon appartement, j'ai tout de suite appelé un exterminateur pour une inspection. Il m'a conseillé de laver TOUS mes vêtements deux fois à plus de 60 degrés car ces insectes se cachent dans les tissus (probablement comme ça que je les aurait transportées). L'exterminateur m'a conseillé de faire trois traitements à deux semaines d'intervalle afin d'être sûr de tout éliminer car les oeufs peuvent prendre jusqu'à trois semaines avant d'éclore. Une femelle pourraient pondre de 300 à 400 oeufs! Surtout ne pas utiliser d'insecticide car cela ne tue pas les oeufs et les adultes y deviennent vite résistants. J'ai suivi les conseils de l'expert à la lettre afin de m'en débarasser. Ils sont venus avec leurs combinaisons à la ghostbusters deux fois déjà vaporiser des pesticides. Je n'ai pas remarqué de nouvelles piqûres depuis donc j'ai espoir...

mercredi 24 août 2011

rechercher la fraîcheur

La canicule sévit ici. Les météorologues enregistrent des records de chaleur. On aurait eu jusqu'à 35 degrés net cette semaine. Avec l'humidité on suffoque. Si la peau était un vêtement je crois que je l'enlèverais avant de plonger dans un bain de glaçons! J'ai tout essayé pour me rafraîchir mais rien n'a été vraiment efficace. En cherchant ce que je n'avais pas encore vu dans la région sur le site myswitzerland.com (en maillot, couchée sur le plancher, une débarbouillette d'eau froide dans le cou et une bouteille d'eau glaçée à la main), j'ai trouvé. Comme les reptiles j'allais chercher la fraîcheur sous les pierres.

Ma journée a débuté près de Martigny, aux gorges du trient. J'ai marché les quelques kilomètres de galeries aménagées le long de la faille au fond de laquelle coule de l'eau des glaciers. C'était super impressionnant surtout quand je me suis rendue compte que je me trouvais dans un trou avec 700 mètres de pierre au-dessus de la tête! Niveau de rafraîchissement : 5/10



De retour vers Lausanne, je me suis arrêtée à Saint-Maurice pour visiter la grotte aux fées. Après une dizaine de minutes de marche dans la montagne, j'ai trouvé l'entrée. Plus tard, j'ai regretté d'avoir voulu voir ça. Ça avait pas l'air si pire sur la carte mais le parcours faisait quand même 500 mètres dans une grotte humide, le plafond bas, le plancher glissant, de l'eau qui tombe d'on ne sait où, aucune envie de se retenir avec des moisissures et mousses gluantes sur les parois, plein d'araignées et autres bebittes peu sympathiques, peut-être même des chauves-souris! (qui aurait pu me mordre le fond de la tête tellement je frôlais le plafond à certains endroits) et une température moyenne de 10 degrés (tong-short-camisole bravo Isa, bravo). Le long de la grotte, certains endroits étaient numérotés et je pouvais lire la petite explication géologique dans le guide qu'on m'avait remis à l'entrée. Intéressant, mais j'aurais eu besoin d'un dictionnaire. La «salle» au bout du tunnel était le plus cool à voir. Ça faisait un immense trou dans la roche (j'étais dans les entrailles d'une montagne quand même! Avec des tonnes de pierre au-dessus de la tête, gloups) où reposait un petit bassin d'eau glacière alimenté par une cascade. De toute beauté. Je suis restée juste le temps de quelques photos, au cas où on perdrait l'électricité... Je peux vous dire que j'ai pas traîné en faisant le trajet inverse pour sortir! Niveau de rafraîchissement : 10/10!! La peur ça glace le sang non?




Mont Pilatus - Lucerne

Par une autre magnifique journée, je me suis mêlée à la foule de touristes pour m'élever à plus de 2123 mètres d'altitude, au sommet du mont Pilatus. À Alpnachstad, j'ai pris le chemin de fer à crémaillère le plus raide du monde (48% de pente dans le plus à pic!!) pour un trajet de près de 45 minutes jusqu'en haut! En débarquant du wagon on est tout de suite dirigés vers la terrasse de la station et c'est là qu'on se rend compte qu'on est en Suisse. Il y a des St-Bernards? Noon. Mais un hôtel de luxe et un resto où on peut manger de la fondue au fromage!!


La vue est époustouflante! Il parraît que par temps très clair, on peu distinguer jusqu'à 73 sommets du panorama de 360 degrés. J'ai marché les petits sentiers de randonnée jusqu'aux plus hauts sommets de la crête en forme de «M». Voici la vue des deux côtés :


Après quelques heures de contemplation et de photo (pis un peu de chocolat quand même!), je suis redescendue sur l'autre flanc de la montagne, par le téléphérique puis avec les télécabines.

Yvoire

Pas de grand voyage pour le mois d'août.
C'est ça se prendre à la dernière minute en pleine haute saison touristique!
Fait rien, ya plein de choses à visiter proche.


Une journée je suis allée de l'autre côté du lac, à Yvoire en France. C'est une petite cité médiévale fortifiée qui date de 1306. C'est tellement minuscule comme village qu'on fait vite le tour. Je me suis promenée un après-midi dans ses petites ruelles interdites aux voitures à admirer les vieux bâtiments en pierre aux balcons fleuris pis les nombreux cafés et boutiques.






samedi 13 août 2011

crise

Selon le site de taux de change xe.com, aujourd'hui 1.00 CHF = 0.902003 EUR.

Ça serait en lien avec les problèmes économiques de la Grèce et une répercussion de la crise aux États-Unis y parraît.

C'est le temps de voyager les amis! On va la relancer l'économie nous autres!

Reste juste à s'entendre sur où partir...

mercredi 10 août 2011

pierre qui roule n'amasse pas mousse

J'ai pas eu le temps de m'ennuyer au mois de juillet.

Au début du mois j'ai travaillé quatre jours consécutifs en shift de 12 heures et à la dernière soirée, avec des collègues on est allés faire un tour au festival de la cité. Ce festival n'a rien d'extraordinaire sinon qu'il a lieu dans les 5 - 6 rues qui consiste le quartier de la vieille ville de Lausanne (appelé La cité) et qu'il y a un stand de bouffe tenu par un québécois qui offrait de la poutine aux boulettes de wapiti (!!!).

Fin juin, une amie éloignée m'écrivait pour me dire qu'elle serait en Suisse quelques jours au début juillet. Son itinéraire de voyage sur six semaines débutant à Athènes avait été modifié à cause de la révolte en Grèce. Elle a donc débarqué plus longtemps que prévu à son escale, Genève. Par coïncidence, j'avais congé. Ensemble on a fait le tour du lac en voiture avec un arrêt à Annecy, en France, pour clore la journée dans les hauteurs de Lausanne dans un resto de fondues au fromage. Évidemment, on a pris une journée pour voir les vignobles de Lavaux et s'arrêter chez un vigneron pour une dégustation de Chasselas. Nous avons terminé la visite rapide de ma région suisse par une fin de journée dans les bains thermaux au pied des montagnes. Ensuite j'ai travaillé deux jours où elle a visité Lausanne seule. Elle est repartie après sept jours et deux brassées de lavage, rejoindre son itinéraire initial.


Après son départ, j'ai entamé une série de nuits. Je n'ai eu qu'une journée pour faire le ménage car dès le lendemain, j'allais chercher ma meilleure amie à l'aéroport. Désespoir! Sa valise n'a pas été aussi rapide qu'elle pour prendre la connection ce qui fait qu'à son arrivée à Genève, on lui a annoncé que sa valise était était toujours à Paris et qu'elle prendrait le prochain vol. Le personnel de l'aéroport a pris mes coordonnées et la valise est arrivée sept heures plus tard directement à ma porte! Comme ses dates se sont décidées à la dernière minute, je n'ai pas pu avoir beaucoup de congés durant le séjour de mon amie. Les jours où je travaillais, elle a visité la ville et on se retrouvait pour souper, regarder mes photos de voyage et parler des changements à Québec. Mes jours de congé, on a fait la classique visite des villes les plus typiques de Suisse soit Gruyères et Fribourg. On est allées aussi à Montreux, souvent comparé à Cannes, et on a passé une soirée dans un festival de musique où tout le site était recouvert d'une dizaine de centimètres de boue due à la pluie constante des jours précédants. Bien sûr, je lui ai fait goûter une traditionnelle fondue au fromage avec vin suisse et viande séchée (une spécialité d'ici). À la fin de son séjour, comme je travaillais quatre jours de suite, elle est partie en train visiter Paris. J'en ai profité pour me coucher tôt après le travail.


Le jour de son départ, je suis allée la reconduire tôt à l'aéroport pis j'ai juste eu le temps de rentrer faire mon sac que je prenais le train avec mon copain pour aller passer mon anniversaire à Paris. Comme nous étions allés déjà plusieurs fois, nous ne nous sommes pas pressés pour visiter. On a beaucoup marché dans Montmartre où nous avions réservé l'hôtel. Ça me fait drôle d'y penser mais j'ai passé la journée de mes 26 ans à chercher les pierres tombales de gens célèbres dans le cimetière du Père-Lachaise! Première fois que j'y allais, vraiment impressionnant. C'est un petit village à lui tout seul avec des rues et des limites de vitesses! À voir si vous avez la chance. Sur une note moins morbide, on a soupé dans un excellent petit resto place de la Bastille. Le jour suivant on est allés marcher le long des quais près de la cathédrale Notre-Dame puis on est rentrés pour commencer une série de nuits dès le lendemain.




Le premier août, fête nationale suisse, moi et une collègue on a profité du fait qu'un de mes patients soit allé se doucher à 22h pour squatter sa chambre et regarder les feux d'artifices de tous les villages au bord du lac. Je travaille au 15e étage, j'aurais pas pu mieux voir même en étant sur place. On voyait des feux d'artifices à au moins six endroits en même temps! De toute beauté. Juste dommage que j'aie pas pensé sortir l'appareil photo. Ça m'a fait une belle finale à mon mois super occupé.

dimanche 3 juillet 2011

Crète

Il y a quelques années, ma grand-mère est arrivée chez nous avec des cailloux qu'elle avait ramenés de voyage en Grèce. En les donnant à ma soeur et moi, elle nous a dit de les lécher. Avec le recul je sais pas pourquoi je l'ai fait sans poser de question mais bon, je me souviens que ça goûtait salé et que c'est à partir de ce moment que j'ai voulu aller en Grèce.

N'ayant qu'une semaine et à cause du prix exorbitant des billets d'avion l'été, j'ai passé mes vacances sur la plus grosse île de Grèce, la Crète. D'habitude, mes journées en voyage sont assez remplies parce que je veux tout voir. Cette fois, j'avais envie de relaxer. Au programme j'avais trois villes à visiter, le reste du temps je voulais le passer sur la plage. Je n'ai pas réussi à ne rien faire plus que deux après-midi mais ça a tout de même été des vacances reposantes.

Je suis partie avec un couple d'amis pour Héraklion par un samedi pluvieux. Ça a fait du bien de retrouver le soleil à notre arrivée. On a tout de suite remarqué la chaleur sèche qui fait que même à 30 degrés on ne sue pas seulement à respirer. Nous sommes arrivés en début de soirée et, après un cours trajet de bus jusqu'au centre-ville, on s'est mis à la recherche de nos hôtels. En marchant dans les rues ça nous a tout de suite frappés qu'il n'y avait presque pas d'arbre mais plein de palmiers et que ça sentait les épices! Partout à Héraklion quand on marche dehors ça sent le thym et l'origan. Après être allés déposés nos bagages à nos hôtels respectifs, on s'est arrêtés dans un petit resto de quartier pour souper. On a eu droit à des tranches de melon d'eau, un espèce de gâteau à la semoule et au miel et de l'ouzo (un digestif local) gratuitement après le repas. Habitude y parraît

Le premier matin je me suis réveillée avec un mal de gorge qui m'a suivie tout le voyage. C'est ça dormir en dessous de l'air climatisé avec juste un petit drap! On s'était donné rendez-vous à mi-chemin entre les deux hôtels pour se rendre jusqu'au port voir l'ancien fort vénitien.





On est remonté vers la ville par une grande rue bordées de multiples boutiques de souvenirs. À la place Vénizelou, on a photographié la fontaine Morosini et on s'est arrêtés sur une terrasse pour un souvlaki.



On a repris notre chemin par les petites rues civiles jusqu'à la mer. Là, on s'est arrêtés un moment en attendant que le soleil de plomb baisse. Tous les commerces commençaient à fermer donc j'ai suivi mes amis à leur hôtel. On a parlé un moment au sympathique réceptionniste qui nous a expliqué qu'à cause de la chaleur, en Crète, tout ferme à 14h30. Les restos et autres loisirs eux réouvrent vers 19h. Les gens vont souper vers 22h-23h! On est sortis en début de soirée boire un thé glacé sur une terrasse pour ensuite aller marcher dans un parc tout près. Vers 20h30 on s'est dirigés vers le port pour s'installer à la terrasse d'un resto pour souper. On a pu admirer un magnifique coucher de soleil orange et rose. Toute la semaine on a pu constater que l'adage dit vrai, un ciel rose au crépuscule annonce une journée de soleil le lendemain!



Comme on avait fait le tour des choses à voir à Héraklion, on a commencé notre deuxième journée par une visite du marché municipal pour ensuite prendre le bus jusqu'à Agios Nikolaos, une petite ville portuaire. En arrivant on s'est tout de suite dirigés vers la vieille ville au bord de la mer où on a mangé notre première salade grecque.







On s'est ensuite baladé le long de la baie de Mirabello pour atteindre la plage. On a passé tout l'après-midi à barboter et relaxer sur le sable. On a tout les trois siesté dans le bus au retour après une petite collation de baklavas. Épuisés par la journée, on a pris un léger repas à notre arrivée à Héraklion avant d'aller dormir.

Mes amis m'ont quittée au troisième jour pour continuer leur périple vers d'autres îles grecques. Moi j'ai fait la grasse matinée avant de sortir me promener un peu hors des limites de la ville. Si les plages et le sites archéologiques ne vous intéressent pas, la Crète n'est pas une destination pour vous. Il n'y a pas grand chose à voir d'autre. À l'heure où le soleil devient trop chaud, je suis rentrée à mon hôtel faire un peu de lecture sur le balcon. Je ne suis ressortie qu'en milieu de soirée pour souper et voir les monuments illuminés.

Au quatrième jour j'ai pris le bus avec ma valise pour la ville de Réthymno. Ne comprenant pas le grec, je suis descendue à un arrêt au hasard. Je me souvenais avoir choisi un hôtel pas trop loin du bord de mer alors j'ai marché dans cette direction aidée d'une carte de ville incomplète. Quand je me suis décidée à demander mon chemin à un policier, j'étais au coin de la rue de l'hôtel. J'aime bien réserver les hôtel sur les sites où on peut les situer sur des cartes, à chaque fois je me félicite de mon choix parce que les choses à voir sont proches. En passant la porta guora, un vestige des anciennes fortifications vénitiennes, je suis entrée dans un dédale de ruelles étroites pleines de boutiques souvenirs et d'artisanat local. Un peu plus loin, j'ai photographié la fontaine rimondi et je me suis arrêtée à une terrasse pour me rafraîchir et écrire mes cartes postales.






En poursuivant mon chemin, je suis arrivée au port vénitien. J'ai marché la promenade bordée de palmiers longeant la mer en prenant soins de lire le menu des terrases de restaurants. Au bout de l'allée, je suis revenue vers la ville en me perdant dans les ruelles touristiques.


Au coin d'une rue, une vitrine m'a attirée. Quelques personnes étaient assises les pieds dans des aquariums. Je suis entrée dans le fish spa et, ayant déjà vu le concept à la télé, je me suis payé un soins. Une préposée m'a savonné les pieds puis rincer sous l'eau fraîche avant de les plonger dans un petit bassin rempli de poissons d'à peu près 3 centimètres. Sur le dépliant, c'était expliqué que les poissons se nourrissent des peaux mortes en les suçant et sécrètent en même temps une enzyme favorisant la regénération de la peau.




À part les touristes qui s'arrêtaient en me demandant la permission de me photographier (j'étais assise devant la vitrine donnant sur la rue), ça été un cool 15 minutes. Les petits poissons donnent la sensation d'avoir les pieds dans les bulles. En sortant, je suis retournée au bord de la mer pour souper à la terrasse repérée un peu plus tôt. Pour 12 euros, j'ai mangé le meilleur souper de mon voyage composé d'une salade grecque et corbeille de pain en entrée suivie d'un plat de pieuvre grillée avec riz et légumes accompagné d'un verre de vin local.




Comme j'étais loin du quartier touristique, j'ai eu droit au dessert gratuit. Un morceau de gâteau au miel et noix avec un mini verre d'ouzo. Je ne suis pas rentrée tout de suite après, je me suis baladée dans les ruelles animées pour apprécier l'ambiance de la soirée.

Tôt le lendemain j'ai repris la route en bus pour Chanià, l'ancienne capitale. J'ai cherché un peu plus mon hôtel cette fois car la rue n'apparraissait pas sur ma carte du centre-ville. Après avoir déposé mes bagages et étudié la carte de la ville, j'ai marché à travers les rues de boutiques souvenirs jusqu'au port. C'est le plus beau des quatre villes que j'ai visitées. Il forme un demi cercle et d'un côté on voit la mosquée et de l'autre, une panoplies de petites maisons inégales.




J'y ai lunché sous les ventilateurs d'une terrasse en attendant que le soleil descende un peu pour ensuite aller jusqu'à la forteresse par les ruelles civiles. Au retour, je suis arrivée par hasard devant le marché couvert où j'ai pu trouver pleins de choses typiquement grecques (éponges, épices, miel, olives et son huile, cosmétiques à l'huile d'olive et toutes sorte d'article de cuisine en bois d'olivier). Ce soir là, j'ai fait des dizaines de photos du coucher de soleil sur le port avant d'aller souper.



Cette fois, j'avais choisi un hôtel un peu plus loin du centre-ville mais à deux minutes de la plage. J'ai donc passé la journée avec mon roman tellement captivant que j'en ai pris un coup de soleil malgré la crème solaire! J'ai été contente de voir que les bouteilles d'un litre d'eau se vendait 24 centimes parce qu'il faisait vraiment chaud. Après une bonne douche froide, j'ai cherché un resto aux alentours de l'hôtel mais comme je n'avais pas envie de pizza, je suis retournée vers les terrasses du port. Là, j'ai découvert l'espadon que j'ai mangé en souvlaki. C'était excellent.

Comme je n'avais mon vol qu'à 20h, je me suis permis une grasse matiné pour cette dernière journée. Après le petit déjeuner à la terrasse sur le toit de l'hôtel, j'ai entrepris de faire ma valise. Sans presse je suis retournée à la station de bus pour faire les 2h30 de trajet jusqu'à Héraklion.



J'y suis arrivée vers 15h donc pour passer le temps, je me suis installée à la terrasse d'un resto pour dîner. Je suis remontée vers la ville deux heures plus tard afin de prendre la bus qui m'amènerait à l'aéroport où j'ai pu décoller sans retard.